Condamné à l'ombre ?
Il a fallu se forcer. Parce qu'écouter le premier album d'Adamanter en entier, c'est pas forcément très joussif. Alors plusieurs fois...Pourtant, The shadow mirror n'est pas foncièrement mauvais. Il est plutôt d'une platitude et d'une banalité affligeante. Comme les suggère le packaging (au demeurant très soigné, c'est déjà ça), Adamanter fait du heavy mélodique à tendance prog, comme seulement 4.528.834 autres combos avant lui. Et c'est tout le problème. Il y bien quelques bonnes idées, d'excellent riffs ou lignes vocales, mais elles sont noyées dans une soupe prédigérée et n'accroche que rarement l'oreille. La production n'aide pas forcément non plus, notamment la voix qui semble avoir été enregistrée dans une salle de bains. En gros, il ne se passe pas grand chose sur cet album. Peut-être faut il l'écouter plus et plus attentivement, mais là, désolé, ce sera sans moi.
Adamanter, the shadow mirror