Repris de justesse
Sombre et mélodique. Dès les premières notes de Necropolis, Flesh Divine met les choses au point. Des rythmiques thrash qui mettent l'accent sur la mélodie et l'efficacité, soutenues par une double pédale omniprésente : l'affaire se présente plutôt bien. La voix très gutturale de Brother Justice, rescapé de Gurkkhas, pose une ambiance d'outre tombe. Cette recette efficace semble pourtant rapidement montrer ses limites. Ce premier album deviendrait vite linéaire voire répétitif si, au fil des écoutes, des détails n'émergaient pas. Là une voix féminine, ici de la cornemuse ou de discrètes touches de synthé viennent relever et dynamiser le thrash death de Flesh Divine. Du coup, les 12 titres qui semblaient fabriqués dans le même moule trouvent chacun leur personnalité et leur atmosphère propre. Et si l'ensemble reste sombre, il se révèle plus nuancé et subtil que les premières écoutes ne le laisse penser. Au final, Necropolis est moins évident qu'il n'y paraît.
Flesh Divine, necropolis