A la recherche du son perdu

Il est bien loin le temps d'Icon et de Draconian Times. Depuis la sortie de leur premier album en 1990, les Anglais de Paradise Lost ont toujours fui la facilité. Des débuts dans le death metal (Lost Paradise), aux albums fondateurs du metal gothique (Draconian Times, Icon) en passant par des sonorités proches de la pop (Host), les fans de Paradise Lost ont souvent eu du mal ˆ suivre le groupe dans ses recherches musicales. Avec Symbol of life, leur neuvième opus, les cinq de Halifax reviennent aux guitares saturées et aux ambiances plus metal. Un retour aux sources ? Pas vraiment. Paradise Lost poursuit ses expérimentations, en combinant cette fois bidouillages électroniques, piano (Erased), grosses guitares et ambiances tour àtour gothiques, dansantes ou oppressantes (Isolate). Les 11 titres s'enchaînent sans qu'on ne s'ennuie une seconde, grâce à des compositions largement mises en valeur par le producteur canadien Rhys Fulber.

T. G.

Paradise Lost, Symbol of life. GUN records/BMG.

 

Le site officiel du groupe (anglais)

Cet article est paru à l'origine sur Yonne Mag